Nous avons trouvé ce témoignagne de parents adoptifs ayant acceuilli leur enfant le 31 janvier dernier (sur haiti collectif) très touchant.. il nous rappelle tellement notre fille (problème de nutrition, poid en dessous de la normale) que je me suis permis de le recopier sur notre blog. Merci à Valérie et robertson parents de Joshua... qui expriment si bien ce que nous ressentons et dénoncent le mauvais traitement que le ministère des affaires etrangères inflige à ces enfants en souffrance et en attente.
"Nous sommes les parents adoptifs de Joshua (dont le prénom haïtien est Wilson
Junior), arrivé le 31 janvier 2010 d'Haïti, il y a un tout petit peu plus de 15
jours. Joshua a 26 mois (né le 21 novembre 2007).
Nous tenions à vous faire part de l'adaptation réussie de notre petit bonhomme
dans sa famille malgré les circonstances (évacuation près de trois semaines
après le séisme).
L'apparentement avec Joshua date du 20 mars 2009. Tout petit garçon de 7 kg à 16
mois, triste, renfermé, avec un passé douloureux, ayant eu beaucoup de
difficultés à s'adapter à son nouvel environnement (crèche Maison des Anges),
refusant de s'alimenter au début. Tout au long de la procédure, les nouvelles
n'ont jamais été particulièrement rassurantes : « votre petit garçon s'adapte
comme il peut, mange un peu mieux mais ne grossit pas beaucoup ».
Nous avons donc rencontré Joshua à Orly ce dimanche 31 janvier 2010. Notre tout
petit bonhomme n'a pas exprimé grand-chose ce jour là mais s'est laissé prendre
dans nos bras, câliner, embrasser. Pendant deux jours il a été plutôt distant, a
fui notre regard, a peu mangé et peu joué, mais demandait toujours à être dans
nos bras. Le deuxième jour, au travers d'un jeu, les premiers regards francs,
les premiers sourires sont arrivés. Depuis, c'est un petit garçon métamorphosé,
plutôt calme mais très souriant, joueur, bavard (il essaie de répéter tout ce
que nous disons), crie à tue-tête des « MAMAN » et « PAPA » et éclate de rire
quand nous nous amusons à lui répondre sur différents tons de voix, se jette
dans nos bras, adore les câlins et commence à apprendre à faire des bisous. Il a
maintenant un solide appétit et tous les jours goûte un nouvel aliment, mange de
plus en plus goulûment. Un peu de peur le soir au moment du coucher (mais notre
premier petit garçon était pareil), aussi l'endormons-nous toujours sur l'un de
nous, dans notre chambre, puis le déposons ensuite dans son lit. Depuis une
semaine il fait des nuits complètes de 11 h. Les « crises » du début (lorsque
nous devions sortir principalement) s'espacent de plus en plus. Il est par
contre plus renfermé si en contact avec beaucoup de monde mais est-ce anormal ?
Il n'est arrivé que depuis 2 semaines.
Ayant déjà l'expérience d'une première adoption il y a 3 ans, nous pouvons dire
que l'adaptation de Joshua à sa nouvelle vie (tout comme celle de notre premier
petit garçon) nous impressionne. Il fait des progrès tous les jours, sait ce
qu'il veut, sait nous le faire comprendre, on le sent serein, heureux, on a le
fort sentiment que l'attachement se fait, qu'il nous a adoptés. Nous sommes bien
conscients qu'il faut du temps avant que le sentiment d'insécurité disparaisse,
que l'attachement soit total et solide, mais nous ne relevons aucune différence
(si ce n'est une personnalité différente) par rapport à l'arrivée dans des
conditions normales (voyage en Haïti) de notre premier petit garçon, Aaron,
arrivé quasiment au même âge (28 mois) et qui a maintenant 5 ans ½.
Sur le plan physique, une première visite pédiatrique post-adoption a eu lieu le
12 février 2010 avec le Dr Sorge à l'hôpital Saint-Vincent de Paul à Paris. Les
résultats nous seront donnés lors d'une deuxième visite prévue le 8 mars
prochain. Joshua semble en bonne santé mais est très petit pour son âge : 8,5 kg
(le poids d'un bébé de 8-9 mois) soit seulement 1,5 kg pris en 10 mois de
procédure avant le séisme dans des conditions de soins et d'alimentation
« normales » pour Haïti. L'après séisme ne peut qu'être pire. Bronchite à son
arrivée (il a passé plusieurs nuits dehors puis sous une tente après le séisme),
diarrhées importantes (probablement des parasites), suspicion de teigne. Nous
ajouterons qu'il est encore frêle sur ses jambes, tombe assez souvent, peut-être
à cause de son petit poids et de la malnutrition.
Nous, parents adoptants, avons tous un long parcours de réflexion, de lectures,
de rencontres, de discussions concernant l'adoption et ses difficultés, avons
tous obtenu un agrément en vue d'adoption. Nous sommes conscients des
difficultés que nous pouvons rencontrer, connaissons les réseaux d'aide tant sur
le plan médical que psychologique, et sommes tout à fait ouverts et prêts à
consulter des professionnels le cas échéant, car le bien-être et le bonheur de
nos enfants sont nos priorités comme pour tout parent.
Nous sommes conscients de l'immense chance que nous avons eue de pouvoir
accueillir Joshua dans les meilleures conditions possibles après le séisme du 12
janvier. Nous ne pouvons cependant nous empêcher de penser à tous ces enfants
qui attendent encore là-bas dans des conditions plus que précaires, à qui on a
dit, parfois il y a des mois quand la procédure d'adoption à débuté, qu'une
maman et/ou un papa blancs les attendaient, qu'ils avaient eux aussi maintenant
une famille qui allait les chérir et les aimer. Nous partageons la douleur des
parents en attente et de leurs enfants.
Valérie et Robertson STEWART"
samedi 27 février 2010
jeudi 25 février 2010
Lettre d'un député à Mr Kouchner
Adoption Haïti : François Deluga demande des explications à Bernard Kouchner
Dans un courrier du 23 février adressé à Bernard Kouchner, François Deluga, Député de la 8iéme circonscription de la Gironde fait part au Ministre de son indignation en apprenant que 120 enfants haïtiens apparentés à des familles françaises ne sont toujours pas en France.
Il écrit " Aussi, je suis particulièrement scandalisé d'apprendre qu'aujourd'hui ces enfants ne peuvent plus entrer en France, alors même qu'ils répondent aux critères de rapatriement proposés par notre pays et validés par Haîti ! Le Service de l'Adoption Internationale, contacté par de nombreux parents disposant d'un jugement d'adoption, a en effet confirmé que plus de 120 dossiers avaient été considérés comme complets ces deux dernières semaines. Or, les vols de rapatriement sont suspendus depuis le 11 février, sans qu'aucune explication claire et plausible n'ait été donnée aux familles adoptantes.
Face aux raisons ambigües et embarrassées et à la faiblesse des arguments avancés par les services de l'Etat, comme le traumatisme soit-disant constaté par deux psychologues à l'arrivée des premiers enfants à l'aéroport, comment ne pas croire à la rumeur qui indique que ce blocage est intervenu sur décision politique du Ministre des Affaires étrangères? Le traumatisme de ces enfants est certes réel, mais totalement lié à la catastrophe naturelle dont ils ont été victimes et dans laquelle on les a trop longtemps maintenu.
Pourquoi l'accueil de ces 120 enfants n'est pas souhaité, alors que 371 autres jeunes haïtiens, répondant aux mêmes critères ont pu rejoindre la métropole ? Plus d'un mois après le séisme, les enfants haïtiens apparentés à des familles françaises sont les seuls à être restés dans leur foyer. Pourquoi la France ne suit pas l'exemple d'autres pays tels la Belgique, la Hollande, le Danemark, le Canada ou les Etats-Unis qui ont rapatrié tous leurs enfants sans distinction de l'état d'avancement de leurs procédures, sans envisager un instant un quelconque risque à les faire venir dans leurs familles adoptantes et sans faire l'amalgame entre enfants adoptés et enfants volés ? Dans ces conditions, comment ne pas imaginer dans un contexte pré-électoral encore agité par le débat sur l'identité nationale, que l'arrivée sur le sol français d'enfants noirs pose problème ?"
François Deluga exprime son soutien au familles et rappelle au Ministre que "l'état d'urgence imposé par cette situation dramatique nécessite de proposer des réponses inédites et exceptionnelles." Il regrette qu' " Il semble que l'Etat français s'y refuse. "
Dans un courrier du 23 février adressé à Bernard Kouchner, François Deluga, Député de la 8iéme circonscription de la Gironde fait part au Ministre de son indignation en apprenant que 120 enfants haïtiens apparentés à des familles françaises ne sont toujours pas en France.
Il écrit " Aussi, je suis particulièrement scandalisé d'apprendre qu'aujourd'hui ces enfants ne peuvent plus entrer en France, alors même qu'ils répondent aux critères de rapatriement proposés par notre pays et validés par Haîti ! Le Service de l'Adoption Internationale, contacté par de nombreux parents disposant d'un jugement d'adoption, a en effet confirmé que plus de 120 dossiers avaient été considérés comme complets ces deux dernières semaines. Or, les vols de rapatriement sont suspendus depuis le 11 février, sans qu'aucune explication claire et plausible n'ait été donnée aux familles adoptantes.
Face aux raisons ambigües et embarrassées et à la faiblesse des arguments avancés par les services de l'Etat, comme le traumatisme soit-disant constaté par deux psychologues à l'arrivée des premiers enfants à l'aéroport, comment ne pas croire à la rumeur qui indique que ce blocage est intervenu sur décision politique du Ministre des Affaires étrangères? Le traumatisme de ces enfants est certes réel, mais totalement lié à la catastrophe naturelle dont ils ont été victimes et dans laquelle on les a trop longtemps maintenu.
Pourquoi l'accueil de ces 120 enfants n'est pas souhaité, alors que 371 autres jeunes haïtiens, répondant aux mêmes critères ont pu rejoindre la métropole ? Plus d'un mois après le séisme, les enfants haïtiens apparentés à des familles françaises sont les seuls à être restés dans leur foyer. Pourquoi la France ne suit pas l'exemple d'autres pays tels la Belgique, la Hollande, le Danemark, le Canada ou les Etats-Unis qui ont rapatrié tous leurs enfants sans distinction de l'état d'avancement de leurs procédures, sans envisager un instant un quelconque risque à les faire venir dans leurs familles adoptantes et sans faire l'amalgame entre enfants adoptés et enfants volés ? Dans ces conditions, comment ne pas imaginer dans un contexte pré-électoral encore agité par le débat sur l'identité nationale, que l'arrivée sur le sol français d'enfants noirs pose problème ?"
François Deluga exprime son soutien au familles et rappelle au Ministre que "l'état d'urgence imposé par cette situation dramatique nécessite de proposer des réponses inédites et exceptionnelles." Il regrette qu' " Il semble que l'Etat français s'y refuse. "
mardi 23 février 2010
fausse bonne nouvelle
Donc encore une fausse bonne nouvelle : les parents peuvent aller chercher leurs enfants, mais ils ne pourront pas sortir du pays avec eux tans qu'aucun d'eux n'a de passeport ni de visa. L'ambassade n'a négocié aucun laisser-passer d'urgence pour eux.
Donc on en revient au point de départ : pas de rapatriement et attente pour les enfants qui bébéficient déja d'un jugement homologué, aucune accélarations de dossiers. L'administration haitienne n'ayant pour la plupart plus de bureaux, tampons ect ... cela peut demander encore des semaines.
En attendant ces questions administratives ... les petits manquent de tout et les secousses ont repris hier (une de 4,1 !), les américains sont les seules à passer dans les crèches et à offrir de temps en temps des petits sacs de riz ou prendre des enfants pour les hospitaliser afin d'éviter le pire. Combien de temps vont ils encore mettre ces enfants en danger ? Si le séisme n'avait pas eue lieu ces enfants que l'on fait attendre pour un passeport seraient déja en France, leurs départs étaient une question de jours ...
Donc on en revient au point de départ : pas de rapatriement et attente pour les enfants qui bébéficient déja d'un jugement homologué, aucune accélarations de dossiers. L'administration haitienne n'ayant pour la plupart plus de bureaux, tampons ect ... cela peut demander encore des semaines.
En attendant ces questions administratives ... les petits manquent de tout et les secousses ont repris hier (une de 4,1 !), les américains sont les seules à passer dans les crèches et à offrir de temps en temps des petits sacs de riz ou prendre des enfants pour les hospitaliser afin d'éviter le pire. Combien de temps vont ils encore mettre ces enfants en danger ? Si le séisme n'avait pas eue lieu ces enfants que l'on fait attendre pour un passeport seraient déja en France, leurs départs étaient une question de jours ...
lundi 22 février 2010
Depuis hier nous nous sentons un peu plus leger, Alyssia était à l'hopital depuis 4 jours, toujours en rapport avec ses diarrhées, ... les américains sont passés à la crèche et l'ont emmené avec le plus petit de la maison aussi. En effet, après les pénuries de viandes et de legumes (et de tout !...) depuis le séisme, ils sont très en dessous de leurs poids. On etait inquiet ... mais selon les nouvelles après une semains sous perfusion, elle va bien à present, elle est rentrée à la crèche et ils lui ont donné un traitement. Comme tous les adoptants on est là à ne pouvoir rien faire, à part appeller souvent et esperer que l'aide que l'association a rassemblé (container) arrivera bientot.
Nous avons lu sur le collectif d'Haiti que l'ambassade de France aurait enfin donné le feu vert pour laisser les adoptants aller chercher leurs enfants à Haiti et les ramener. Il s'agit des 116 enfants de la liste de ceux ayant déja eu leurs jugements définitifs avant le séisme ... pour les autres (qui ont quand meme déja tout un dossier de procédure à la Dass haitienne ) ... rien de prévu ... (ils sont 639 encore à attendre dans des conditions de survie très très précaires).
Esperons que les adoptants qui reviendront d'Haiti avec leurs enfants pourront témoigner de la gravité devant les medias.
Autre chose concernant le reportage de TF1 d'hier sur les adoptions en Haiti :
Il ne faut pas faire de faux amalgames : Nos enfants sont des enfants légalement adoptés dans des crèches agréés, tout les dossiers sont controlés (histoire de la famille, situation, identité, santé de l'enfant ect), ... il ne s'agit pas d'adoptions "sauvages" d'enfants pris dans les rues et recueillis par des crèches non agréées.
En ce qui nous concerne nous sommes passés par toutes les voies légales et obligatoires, et cela a pris énormément de temps ... Etre comparé dans un certain reportage de TF1 avec des adoptants tentant d'adopter illégalement "à la va vite" des enfants dans des crèches non agréées c'est vraiment insupportable ... Il ne faut pas confondre l'enfant légalement adopté et reconnu, qui connait déja ses parents et est préparé à la rencontre avec ses parents, aux divers traffics d'enfants existants malheureusement dans les rues et la ville de port au prince. Ce sont deux choses qui n'ont rien à voir et qui sont même opposées. L'une est la voie légale (et c'est pour cela que l'on doit attendre tant d'années !) et l'autre ... la voie illégale qui malheureusement existe, mais qui n'a aucun rapport avec nous.
Je ne sais pas si ce que je viens d'écrire sera lu par beaucoup de personnes, mais quoi qu'il en soit... Il faut que certaines chaines arrêtent de verser de fausses idées pour manipuler l'opinion.
Nous avons lu sur le collectif d'Haiti que l'ambassade de France aurait enfin donné le feu vert pour laisser les adoptants aller chercher leurs enfants à Haiti et les ramener. Il s'agit des 116 enfants de la liste de ceux ayant déja eu leurs jugements définitifs avant le séisme ... pour les autres (qui ont quand meme déja tout un dossier de procédure à la Dass haitienne ) ... rien de prévu ... (ils sont 639 encore à attendre dans des conditions de survie très très précaires).
Esperons que les adoptants qui reviendront d'Haiti avec leurs enfants pourront témoigner de la gravité devant les medias.
Autre chose concernant le reportage de TF1 d'hier sur les adoptions en Haiti :
Il ne faut pas faire de faux amalgames : Nos enfants sont des enfants légalement adoptés dans des crèches agréés, tout les dossiers sont controlés (histoire de la famille, situation, identité, santé de l'enfant ect), ... il ne s'agit pas d'adoptions "sauvages" d'enfants pris dans les rues et recueillis par des crèches non agréées.
En ce qui nous concerne nous sommes passés par toutes les voies légales et obligatoires, et cela a pris énormément de temps ... Etre comparé dans un certain reportage de TF1 avec des adoptants tentant d'adopter illégalement "à la va vite" des enfants dans des crèches non agréées c'est vraiment insupportable ... Il ne faut pas confondre l'enfant légalement adopté et reconnu, qui connait déja ses parents et est préparé à la rencontre avec ses parents, aux divers traffics d'enfants existants malheureusement dans les rues et la ville de port au prince. Ce sont deux choses qui n'ont rien à voir et qui sont même opposées. L'une est la voie légale (et c'est pour cela que l'on doit attendre tant d'années !) et l'autre ... la voie illégale qui malheureusement existe, mais qui n'a aucun rapport avec nous.
Je ne sais pas si ce que je viens d'écrire sera lu par beaucoup de personnes, mais quoi qu'il en soit... Il faut que certaines chaines arrêtent de verser de fausses idées pour manipuler l'opinion.
mercredi 17 février 2010
Le mur des 1000
Magnifique mur (images d'une femme et son enfant haitien) fait de 1000 photos miniatures des enfants d'adoptants. L'image parle d'elle même.
http://www.sauvonsles1000.org/2010/02/16/le-mur-des-1000/
http://www.sauvonsles1000.org/2010/02/16/le-mur-des-1000/
le diaporama des 1000 enfants
http://www.sauvonsles1000.org/2010/02/16/diaporama-version-longue
Les photos des 1000 enfants vont bientôt paraitre dans le prochain numéro du magazine Marie Claire, avec un article. En attendant vous pouvez regarder tous ces bouts de chous dont les parents ont envoyés les photos. Alyssia est la photo nr 35 (j'ai calculé ;) ). Il manque encore bcp de photo et un deusième diaporama plus complet va être fait parait il, plus complet encore. Enfin déja là ... 10 mn de pur bonheur :) Ce diaporama a été conçu pour que le plus de monde possible puisse le voir et connaitre la situation de ses enfants, alors svp faites passer ce lien. Nous vous en remercions par avance.
Les photos des 1000 enfants vont bientôt paraitre dans le prochain numéro du magazine Marie Claire, avec un article. En attendant vous pouvez regarder tous ces bouts de chous dont les parents ont envoyés les photos. Alyssia est la photo nr 35 (j'ai calculé ;) ). Il manque encore bcp de photo et un deusième diaporama plus complet va être fait parait il, plus complet encore. Enfin déja là ... 10 mn de pur bonheur :) Ce diaporama a été conçu pour que le plus de monde possible puisse le voir et connaitre la situation de ses enfants, alors svp faites passer ce lien. Nous vous en remercions par avance.
samedi 13 février 2010
En Novembre nous avons eue de magnifiques photos de notre bichette qui tient bien debout maintenant, mais qui, nous a dit le nounou, se lance dans ses premiers pas en se tenant à tous ce qui permet un agrippage pratique,... ce qui n'exclut pas les tentatives ratées ! ... et le jour de la photo, un gros badaboom a causé un enorme bobo sur le nez de notre pitchoune, ... (sans gravité juste bien rapé :/)... cela lui a fait un enorme paté sur le nez mais malgré tout les photos sont superbes, et elle semble avoir tellement grandi depuis la dernière photo !! Elle semble plus petite fille déja, c'est peut etre dû aussi aux vetements que nous avions envoyé pour elle et qu'elle porte sur la photo.. du 1 an et pourtant trop grand encore. Voilà notre petite caille qui découvre son cadeau d'anniversaire, et qui sans doute se demande ce que c'est car les moutons ne courrent pas les rues à haiti ;).
mardi 9 février 2010
Octobre 2009
3 mois ont passé et notre petite fleur fête ses 1 an ! Bon anniversaire petit coeur !! Nous ne pouvions etre là malheureusement à tes côtés ce jours là mais t'avons envoyé un petit cadeau (un mouton tout rose et très très très doux) pour t'accompagner partout, et aussi une souris cousu main (oui c'est bien une souris que ta maman a fait ... je voulais que tu ai quelque chose de fait par moi de mes petites mimines ... même si ca ressemble autant à un lapin qu'à une souris). Ton nounou (qui s'appelle Jimmy et a 18 ans) a reçu un livre avec plein de photos de nous qu'il peut te lire tous les après midi et t'expliquer qui sont ces gens qui sourient en te regardant ... et bien c'est nous :), on a fait de notre mieux pour les gros plans même si nous non plus on est pas fan à se faire photografier ... et en retour Jimmy t'a pris en photo aussi et on a eue les plus belles photos de toi (celle qu'on préfère jusqu'à présent), celle ou tu te tiens déja comme une grande sur la chaise, et assise l'air pensive ... depuis ces photos ne quittent plus notre bureau.
quelques photos d'Aout 2009 encore. Alyssia avait des diarrhées et des problèmes pour s'alimenter, être un si petit bébé dans une crèche, le sevrage, la rupture avec le milieu familial doit être très difficil à surmonter, certain bébés refusent de s'alimenter complètement. Heureusement le cap a passé pour Alyssia, les gens de la crèche étaient très attentifs avec elle et cela s'est amélioré avec le temps. Quelques mois plus tard le manque d'apétit est revenu, le médecin a prescrit des médicaments, et cela s'est maintenu assez bien jusqu'au séisme. Alors evidemment les problèmes de malnutrition de la puce et le manque de vivre de la crèche (surtout en protéine et viande) depuis le 12 janvier ne sont pas pour nous rassurer. Un container avec de l'alimentation partira bientot pour Haïti (j'en reparlerai plus tard).
lundi 8 février 2010
Les Photos d'Aout 2009
Notre pucette a eue 9 mois, au mois d'Aout la présidente de l'association Rivière Froide (association pour aider les dons vers la crèche) etait là bas pour 1 mois et a ramené une pellicule photo avec les enfants de la crèche. Malheureusement une mauvaise manipulation de l'appareil a fait perdre 95 % des photos ... malgré tout, 3 photos de notre bout de chou avec sa nounou, c'etaient les premières photos en décor réelle de la crèche que l'on voyait d'elle. Son premier sourire ... Quelle est belle !! Quel regard !! Evidemment tous les adjectifs n'etait pas suffisant pour la décrire, parceque là c'etait le premier regard, c'etait très émouvant. Ce qu'on nous a dit d'elle : un bébé plein de gaieté, bien avancée pour son age, tenant déja bien droit sur ses jambes, sociable et trouvant toujours à s'occuper avec un rien. Une enfant agréable à vivre selon les responsables de la crèche, et aussi le petit chouchou de la maison car la plus petite. Et c'est ce qu'on ressentait aussi en voyant notre petite princesse ! Seul hic : la petite demoiselle n'aime pas les appareils photos ... dommage pour nous, mais on est patient :)
dimanche 7 février 2010
La première photo
Voici Alyssia notre petite Timoun (15 mois) d'amour qui nous attend à la crèche Kay Tout Timoun en Haïti. La première fois qu'elle est apparu dans notre vie elle avait 7 mois, c'était en mai 2009, nous ne connaissions que son prénom et avons tout de suite dit oui. Sa première photo (deux mois après l'apparentement) que nous avons découvert et regardé pendant des heures avec beaucoup d'émotion et de joie.
Inscription à :
Articles (Atom)