samedi 6 novembre 2010
Ouragan Tomas, Choléra, glissement de terrain
voici un résumé des ultimes événement en Haïti ces dernières semaines, nous avons été encore une fois très inquièt et très déprimé en pensant à tous ces haïtiens dans la souffrance. Parfois on a l'impression que ces calamités ne vont jamais s'arrêtter, nous sommes désespérés pour eux, et pourtant ce sont eux qui nous montrent des leçons de courage au travers de tous ces drames, et qui essaient à bout de force de survivre. Que dire de plus ? ... plus que jamais la certitude de ne jamais les oublier et de toujours vouloir leur apporter l'aide qu'ils méritent, autant que cela sera possible selon nos moyens.
Nous avons eue notre petite chérie au téléphone avant hier, Il semble qu'elle adore le téléphone maintenant, et sa nounou la fait bien parler. Entendre sa voix même quelques instant nous donne une force et une joie incroyable. Ce sont des moment magiques, comme entourés d'un halo de rayon de soleil :). Elle va bien, et question procédure il semble que notre dossier de jugement ai été signé et va doucement vers son chemin d'aboutissement.
Il y a eue un problème avec la procuration que nous avions donné au directeur de crèche, à cause d'un mot (notre procuration contenait le mot "notre" enfant, alors qu'elle ne l'ai pas encore ...) et le commissaire pour cette raison refusait de la signer ... L'avocat a donc rajouté le nom de famille et a réussi à le convaincre. Voilà un détail qui nous a couté encore quelques semaines ... et surtout que la procuration nous avait été donné scannée avec le texte déja écrit par la crèche ... nous avions juste signé. Quoi que l'on fasse il y a toujours des choses, des détails pour lesquels on ne peut rien, il faut s'y resigner.
Voici donc le compte rendu journaliste sur les derniers évènements :
"L'ouragan Tomas a balayé Haïti vendredi, entraînant des pluies diluviennes dans certaines parties du pays frappées par une épidémie de choléra et qui peine encore à se remettre du séisme dévastateur de janvier dernier.
Tomas, accompagné de vents de 120 km/h, a surtout frappé la péninsule sud du pays, dont les villes de Les Cayes, Jacmel et Léogâne. D'importantes inondations et des glissements de terrain sont rapportés.
À Léogâne, qui avait été presque complètement dévastée par le tremblement de terre de janvier, les rues sont recouvertes par un mètre d'eau.
Tomas a également touché Port-au-Prince, transformant les rues en champ de boue. Vendredi soir, la pluie a heureusement presque complètement cessé de tomber sur la capitale.
Par mesure de précaution, les écoles, administrations, banques, et l'aéroport avaient été fermés.
Toujours par précaution, les autorités, avec l'aide de l'ONU, avaient évacué des familles vivant dans les quartiers à risque de la capitale et dans les camps hébergeant des centaines de milliers de sinistrés du séisme de janvier dernier.
Les autorités haïtiennes et les organisations humanitaires s'affairent présentement à évaluer l'ampleur des dégâts et le nombre de sinistrés afin de distribuer eau, nourriture, couvertures, tentes et reconstruire des abris. La tâche s'annonce cependant ardue puisque plusieurs villes et villages sont inaccessibles.
Pour l'instant, le bilan provisoire fait état d'au moins trois morts.
Tomas se dirige maintenant vers le nord-est en direction des Bahamas et des îles Turks et Caïcos, où des alertes cycloniques ont été lancées, selon le Centre national des ouragans américain (NHC).
Les experts s'attendent à ce qu'il se renforce.
Même si le pire semble avoir été évité en Haïti, la pluie pourrait continuer de tomber pendant plusieurs heures sur le pays et compliquer les opérations de secours.
Tomas était devenu un ouragan de catégorie 1 vendredi matin.
Un pays en état d'alerte
Les autorités haïtiennes étaient en état d'alerte depuis une semaine en prévision du passage de Tomas.
Elles se sont préparées à évacuer en cas de besoin ces milliers de réfugiés qui vivent dans des camps de fortune depuis des mois.
Le gouvernement a lancé de nombreux avertissements à la population, demandant aux Haïtiens de se mettre à l'abri, dans des lieux sécuritaires comme des écoles, des bâtiments publics ou chez des proches. La plupart des Haïtiens interpellés sont cependant restés sur place, soit pour protéger leurs quelques biens, soit parce qu'ils n'ont nulle part où aller.
Le choléra menace
Le gouvernement haïtien et les ONG présentes dans le pays redoutent également une aggravation rapide de l'épidémie de choléra qui sévit dans le pays. Près de 500 personnes en sont mortes dans le pays au cours des dernières semaines et des milliers d'autres ont contracté la maladie.
Le choléra étant une maladie qui se transmet par la contamination des sources d'eau potable, le gouvernement haïtien redoute que les fortes pluies et les inondations en accélèrent la propagation, notamment dans les camps de réfugiés, où les conditions sanitaires sont souvent défaillantes.
Vendredi après-midi, le président haïtien René Préval a d'ailleurs demandé à la population de ne pas baisser la garde, après le passage de Tomas. « Les fortes pluies et rafales de vent de l'ouragan Tomas, provoquant de dangereux glissements de terrain et de fortes inondations, pourraient encore aggraver l'épidémie de choléra. Restez vigilants », a-t-il déclaré."
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse et Reuters
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