mercredi 18 août 2010
La saga des combattants de l'adoption en photo
http://www.lepost.fr/article/2010/08/18/2187324_haiti-la-saga-des-combattants-de-l-adoption-retour-en-images-diaporama.html
Regarder cette dizaine de photos m'a beaucoup beaucoup ému, il résume ce que les adoptants en Haïti ont traversé depuis 8 mois, et met bien en avant les portes paroles du collectif qui se sont battus pour nous et leurs enfants. Les dernières photos sont tout a fait explicites de ce que deviennent les enfants lorsqu'ils ne sont pas adoptés, et refusés par les crèches, abandonnés par leurs familles ... (et tous ces enfants qui dorment à même l'asphalte dans les rues abandonnées ... ce n'est pas l'UNCEF qui les prendra en charge jusqu'à leur age adulte... malheureusement).
Ce qui les attends est très sombre : prostitution dès 12 ans, enrolés dans des gangs mafieux comme main d'oeuvre à tout faire (les sales besognes, vols, kidnattping ou pire), ou bien esclave domestique ("restavek" en haitien (vendu à une famille pour une poignée d'argent ils font tout le menage de la maison et dorment par terre dans un coin, mange par terre, et sont souvent fouettés s'ils se rebellent, attachés à une chaine la nuit et le jour pour eviter la fuite... jusqu'à leur majorité). Voilà ce qui attendent ces petits enfants s'ils ne sont pas pris en charge par des organisations d'adoptions pour une meilleure vie, alors il faut comprendre que devant cette réalité (plus d'un million d'orphelins en Haiti) l'adoption est la seule solution actuelle digne que l'on puisse offrir.
Ceux qui pronent de laisser les enfants dans leurs pays les condamnent directement, car les familles avec une moyenne de dix enfants par foyer, et n'arrivant pas à subvenir aux derniers nés les abandonnent (s'ils survivent...) à leurs propres moyen dans les rues des grandes villes. Affirmer qu'ils ont quand même une chance de s'en sortir est un mensonge abhérrant, je penses que c'est une idée intellectuelle bourgeoise de personnes n'ayant jamais mis les pieds dans les quartiers de tole de ce pays, ou l'on voient des petits enfants en grappe, sans vêtements, errer dans les rues à la recherche d'un bout de nourriture.
Ne nous fermons pas les yeux, pour eux il n'y a pas de retour possible vers une famille biologique. Les aider c'est aider des organisations sur place biensur, aider financièrement, bénévolement, parainner des enfants comme des projets, ... mais, cela ne suffit pas, les organisations sont débordés et ne peuvent gerer qu'un faible pourcentage d'enfants dans le besoin, les enfants abandonnés dans ce pays sont tellement nombreux que l'adoption est un devoir d'urgence.
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