SOS Haïti Enfants Adoptés : Un 3ème enfant est mort. Le Ministère des Affaires Etrangères laisse les enfants adoptés et leurs familles livrés à leur propre sort.
Un troisième enfant en cours de procédure d’adoption est mort la semaine dernière en Haïti. Le gouvernement français fait trop peu, et peut être plus rien, pour les 500 enfants haïtiens à diverses étapes de la procédure d’adoption par des familles françaises et toujours en Haïti 4 mois après le séisme. Et ce, en dépit des soutiens émanant de multiples députés et sénateurs français.
Devant cette situation intolérable, le Collectif SOS Haïti Enfants Adoptés a officiellement mandaté Maître David Koubbi, du Cabinet 28 octobre, qui a soutenu son action depuis les premiers jours, pour entamer une démarche amiable et, à défaut, judiciaire, dont le résultat attendu sera l’arrivée de l’ensemble des enfants en cours de procédure d’adoption en Haïti sur le sol français, dans les plus brefs délais.
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Le gouvernement français reste ainsi sourd aux dangers annoncés par la Mission sur les adoptions en Haïti mandatée par ses propres soins. Les experts envoyés en Haïti soulignent dans leur rapport, remis ce 18 mai, la précarité des conditions de vie de ces 500 enfants et les dangers auxquels ils sont confrontés. Au vu de la situation, ils recommandent même, comme le réclame depuis le début le Collectif SOS Haïti Enfants Adoptés, d’«accélérer» les procédures.
La France, à la différence de bien d'autres pays, n'a pas encore mis en place les moyens adéquats permettant de résoudre cette situation insupportable. L’étude des dossiers prenait près de deux ans en temps normal. Compte tenu de “l'état de survie de l'administration haïtienne” (selon Monsieur Bernard Kouchner lui-même), les délais vont assurément augmenter. La France condamne donc près de 500 enfants déjà apparentés à des familles françaises à affronter durablement des conditions d’hygiène et de sécurité chaque jour plus difficiles. Combien d’autres enfants devront mourir pour que le nécessaire soit fait ?
vendredi 28 mai 2010
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